Un médecin anversois critique la gestion de l’intervention B-Fast au Népal !
C’est mercredi que le médecin urgentiste Luc Beaucourt est intervenu dans le JT de la VTM pour critiquer ouvertement le SPF Santé publique sur sa gestion de la mission B-Fast au Népal.
Le médecin de l’hôpital universitaire d’Anvers, ancien membre de B-Fast a par ailleurs avoué qu’un fonctionnaire an sein de la Santé publique manipulait et terrorisait tout ce qui tournait autour de la structure d’intervention. Des accusations corroborées par deux autres médecins. Ignace Demeyer, médecin à Alost ajoute que « le fonctionnaire en question n’est pas compétent et a obtenu ce poste uniquement via le soutien de politiques qui l’ont nommé. »
L’agence Belga a pris soin de contacter les trois hommes qui plaident pour une évaluation globale des interventions de B-Fast lors de catastrophes à l’étranger et précisent que « B-Fast est le ‘projet prestige’ de ce fonctionnaire« . Les trois médecins ne renvoient pas seulement à la récente opération au Népal, mais aussi à d’autres catastrophes pour lesquelles B-Fast est intervenue, comme à Haïti en 2010.
Toujours au micro de VTM, Luc Rancourt appelle à se pencher sur l’organisation de B-Fast encourage à ce que celle-ci passe dans le giron de l’armée. « Je suis pour que cette structure s’organise entièrement au sein de l’armée. Celle-ci est d’ailleurs la seule en Belgique à disposer d’un hôpital de campagne décemment équipé, » déclare-t-il.
Ignace Demeyer estime également que le ministère de la Défense devrait prendre la direction de B-Fast. « Ils ont des médecins urgentistes bien formés et des tentes adaptées. Dans d’autres pays, comme la France, l’aide post-catastrophe est une tâche confiée à l’armée. »
Ignace Demeyer, médecin à Alost déclare que "le fonctionnaire qui gérait l'équipe B-Fast n'est pas compétent et a obtenu ce poste uniquement via le soutien de politiques qui l'ont nommé."
Posted by Pacifique FM – Officiel on jeudi 7 mai 2015